posté le 27-04-2007 à 15:01:39

Un ange déchu

Il y avait dans ses yeux la lueur du feu, celle qui apporte de la violence et du regret dans toute sa vie. Le vent et le tonnerre l’emportaient toujours au devant de tous. Cette inconscience du devoir galopait vers son destin comme si il lui restait plus qu’une journée. Elancé vers sa quête, il trébuchait toujours vers l’ultime. Au comble de la défaite, terrassé, il soulignait encore ce flux de douleur et de larmes. Quelle vie pouvait-il espérer au devant de tant de quêtes inachevées et brutales ? Pourquoi ne pouvait-il pas être un ange réfléchi que ses ailes conduiraient vers le bonheur parfait ?

Allongé, assis puis relevé, son âme archive. Et de nouveau, il avait replongé avec passion dans l’idée merveilleuse d’être aimée. Soulignant des sentiments sincères, brûlant et gravés sur son cœur. Il espérait tellement le bonheur d’un retour éclairé. Allumant toutes ses bougies a la divinité éternelle. Des pleurs aux joies, l’ange gravité sur ce chemin fleuri, souriant et remerciant du regard. L’âme innocente aux jeux secrets de ce destin, s’était imaginée réveiller aux doux mots.

Mais la lueur qui était la sienne, ensevelis par tant d’envies et de bonheur, s’était extirpée du piège et se fraya une sortie par une fente. L’enfer se dissimulait au travers de sa peau pour pouvoir envahir le cœur et l’esprit. Toute résistance était inutile. Le coup de tonnerre claqua tellement fort, il déchira et brûla tous ses murs en papier. Le paysage se recouvra d’une noirceur, des violentes rafales faisaient vibrées les moindre couches. Et puis le climat glacial s’installa. La nuit fut très longue pour cet ange. Ses yeux regardaient les poussières étendues sur le sol où hier encore s’élevé un château doré, voir imaginable. Terrifié, il se sentait perdus, disloqué, dans un marécage de douleurs. Oui, l’ange déchu n’avait plus qu’un chemin de l’oubli. Son sourire défait, il baisa la tête. Mais s’il voulait encore s’attachait aux branches de l’arbre qui l’avait abrité. Pas à pas il continuait malgré tout, en croyant encore qu’une lueur réfléchie reviendra lui prononcer quelques mots pour qu’il ne se sente plus seul.

 


Avec vos soins

 
 
 
posté le 27-04-2007 à 14:58:41

Aux prix du cœur


 


Voyage au cœur de l’infini petit microsillon de l’être humain.



Quel dédale de couloir, de portes secrètes qui aboutissent à des impasses. Peut on arpenter toutes veines en un temps remarqué. Ce voyage demande bien plus d’attention pour toutes ses cellules qui s’agitent dans tous les sens. S’attiré les bonnes grâces de ces petites et minuscules cellules réside dans des courants multiples doux et délicats.



Entrant par un pore, véhiculant sur un ruisseau de sang bouillonnant et refauchant toutes des parois. Le vaisseau qui emporte avec lui, toutes les visiteuses aux  yeux émerveillées traverse une gouttière vallonnée. C’est au carrefour d’une artère, il s’entrechoc avec un autre globule rouge. Quelle surprise ! Ces conduits détiennent en sein d’autres curieux. Devant tant d’étonnement, les deux vaisseaux semblent se diriger dans le même sens.

L’efflux entre les deux semblent parfaites. De minuscules bulles d’oxygène joyeuse, sérieuse, sensibles traversent les parois. Quel spectacle ! Pour l’occasion toutes l’artère rougie de plaisir. Et puis l’échange s’arrête brusque. Les deux vaisseaux progressant, entre dans le centre même de la vie. Les cellules deviennent lumineuses et surpris par l’immensité. Ce sanctuaire, aux parois tapissées par des milliards de cellules rouges vif compressées l’une contre l’autre. Mais quelle chaleur !  Tous les mouvement sont synchronisés pour la rivière sanguine coule jusqu’aux plus petites contrés humaines.


Mais pris par ce torrent, les visiteuses se perdent de vue et risque de chavirer à chaque battement. Tout contrôle est désespéré dans ses quadruples églises capsulaires. Quel voyage chaotique ! La masse moléculaire est si violente qu’il faut attendre la sortie artérielle pour espérer reprendre toutes communication. Et brusquement par l’ouverture de grandes lèvres, on peut entrevoir à nouveau une auréole d’un noir profond qui accueille tous les vaisseaux globulaires. Mais où sont toutes les visiteuses ? Loin de ce tumulte une première cellule colorée déambulait librement au grand désespoir de ces passagères en quête de rencontre. Oh une violente vague vient d’entraîner l’autre globule vers la paroi ventriculaire. L’oxygène semble intact. Décidément le système routier humain ne simplifie pas l’échange gazeux qui lui-même étant parfois prudent de manier doucement. Mais attendez pauvre voyeur que nous sommes, regardez ! le second globule rouge traverse la barrière de chair. Maintenant les visiteuses peuvent se reposer mais il semble qu’elle scrute l’horizon sombre. Qu’est-il devenu ? Il y a-t-il des chances dans ce labyrinthe où la cohue est sans relâche, s’entremêlant des milliers de cellules différentes. L’accueil paroissial  étant plus féerique que les parois artérielles, nos visiteuses semblent déçues. La tapisserie est devenu plus austère, cependant animait une force omniprésente. La chaleur s’est évaporée au fil des centimètres pour fixé à une douce éclaircie.



Mais que ce passe t il dans cette enceinte? 

Sur l’embouchure d’un tunnel, l’effort veineux énergique, à l’accoutumer semble doucement enrayer. De plus en plus, les petites cellules ne répondent plus échanges. De même notre globule rouge, frémit jusqu’aux moindre microsillons neurologiques, de cette anomalie au sein de son propre univers.

Soudain, l’alarme retentie précédent, un chemin ferrique humanitaire, surprenant toutes la voie sanguine. Cette dernière gesticule dans tous les sens, pivotant sur elle-même, se balançant de part et d’autres, se mélangeant à l’infini au point d’aucune d’elle conserve leur rang. Dans ce tumulte, le second globule ayant poursuivi son trajet, est entraîné, lui aussi, dans cette rafale. Le convoi blanchâtre, s’active au devant près au combat pour supporter leurs collègues face à de piètres étrangers. Quel combat se déroule sous nos yeux ? Des coups éclairs retentissent faisant trembler toutes les canalisations. Toutes la veine se colorise si vivement que la veine semble s’en excuser. Tous nos minuscules véhicules affolés, se replacent, attendant les free-signaux pour reprendre leur vie circulaire. Nous, pauvres observateurs tremblons quand de la brume gazeuse s’échappe de quelques pores. Nos visiteuses ont à peine repris leur esprit qu’ils sont secoués par un atome d’oxygène. Surpris, ils s’aperçoivent qu’à leur coté leur amis s’étaient frayés un chemin jusqu’à leur niveau. La cohue déversait de nouveau leur passe. Nos deux cellules de même avec multitude de plaisirs secrets. Pendant que l’univers s’impatiente, nos sourires lunaires apprécient à cette juste valeur cet instant où plus rien ne semble important à part eux-mêmes. Leurs parois se tapissent qu’une colorie puissante qui se suffit à contenter nos propres regards. Un épais tapis microscopique s’essouffle de leur flux sphériques. Au détriment de toute retenue, nos deux sourires s’évadent pour un temps imaginairement infini.

La voie féerique rampe au devant ses ennemies pour les recouvrir et les englobé au fur à a mesure. Quelques traces flasques se déposent sur les parois veineuses, nos loyaux défenseurs se couvrent d’un manteau éclatant. Les liens royaux transmettent le triomphe par leurs minuscules filaments. Tout l’ensemble du corps s’apaise au fur et à fur que les mots parviennent aux cellules. C’est ainsi que tout le flux véhicule avec force en se  commotionnant sur les membranes libérées. Les sphères sont entraînées, s’entrechoquant l’un l’autre et nos deux sourires ahuries doivent regagnaient l’anonymat. Le temps de l’éternité s’était évaporé ainsi que leurs sourires, dans cette énergie humaine où les liens redeviennent l’indispensable devoir.



La féerique chorale accueillant en son sein de multitudes d’émotions sanguines aux devenirs incertains.

L’ignorance de leur prochain futur se ferait-elle encore ? Les visiteuses ne seraient le dire ? Pauvres cellules, du haut rang qu’est le notre, l’on s’attriste de les voir déambuler sans envie au milieu cette rivière. Dans tout cette charpente cellulaire aux réseaux rougeâtres, deux cellules aussi perdus qu’innocentes découvrent à leur dépend que leur destinée n’est peut-être d’un jeu de hasard. N’étant qu’un système cloîtré, une once de luminosité devenant leur corps et leurs esprits.




Liens

 


Avec vos soins

 
 
 
posté le 27-04-2007 à 14:52:57

Juste un Peeping Tom de sa vie




Le corps allongé dans la nuit

Courant d’air sur son âme fixée

Quel solitude et chagrin

Et combien de temps avant la fin

Elle reste là les poings serrés

Faudra-t-il lutter à l’infini



Juste un Peeping Tom de sa vie



Funambule désenchanté

Et ton âme ne croit plus en rien

Déambule au cœur déchiré

Et ton corps ne peut plus résisté

Il fallait croire en ton destin

Mais pardonne car rien ne s’est passé



Juste un Peeping Tom de sa vie



Un ange parmi les songes

Désirs au plus profond invoqués

Jusqu’à ses douceurs impures

Mais son corps est toujours aussi pur

Mais son esprit est réveillé

Jusqu’aux précipices du Gange



Juste un Peeping Tom de sa vie



C’est une momie ensevelie

Avec tant de désirs et d’envies

Que personne ne pourrait combler

Parce que tant de douleurs enfermées

Et pourquoi tant d’anomalies

Pour l’empêcher d’être au paradis



Juste un Peeping Tom de sa vie

 


Avec vos soins

 
 
 
posté le 27-04-2007 à 11:41:40

Il pleut




Elle regardait la pluie tombée en espérant que ses rêves deviennent réalité. Pauvre Alice, elle a toujours vécue seule, sans ami ou petit ami, parce qu’elle a toujours eu peur du monde. Elle était rassurée quand elle était dans sa chambre. Alors pour vivre, elle s’imaginais des amis invisibles, une vie dans sa tête, mieux…Elle était très heureuse quand elle rêvait. Ses peurs l’emprisonnaient et ses rêves la libéraient.

Cependant, le temps passe et elle grandit comme ça mais son esprit n’était pas capable entièrement. Une partie d’elle-même restait éternellement enfantin. Personne ne  comprenait sa solitude parce qu’elle n’a jamais été aimée et maintenant elle le savait. Elle voulais tellement parler à quelqu’un mais…comme d’habitude. Cette fille aimait la musique, lire et comme tout le monde, elle voulais savoir de plus en plus. C’est en découvrant Internet, qu’elle se croyait libre et juste être comme tout le monde mais elle lut et pris connaissance que les autres étaient plus intelligents, plus cultivaient et se sentie très différente,sans intérêt. Non, la vie lui enlevait encore sa liberté. Elle voulait mourir……

Elle n’arrivait pas à dormir parce qu’elle avait la fièvre d’avoir pleurer ; les larmes exprimaient sa douleur, une étrange sensation dans le corps, son désir de mourir grandissait de plus en plus et ses peurs disparaissent. Rien n’était important, rien. La vie, c’est être seule même si le monde nous entoure. Deux esprits dans sa tête se battaient ensemble : la vie et la mort. Mais une force décida par lui-même. Elle se éleva et alla vers la fenêtre. L’ouvrit et regarda la nuit. Une voix lui disait : « viens, viens. C’est ta vie. Viens pour moi, s’il te plaît pour moi… ». Un visage avec de beaux yeux… “N’est pas peur”entendait elle. Ses pieds sur le rebord de la fenêtre, elle se sentait libre de partir dans l’oubli. Personne ne la regrettera, jamais.                 



Mais en face, un homme ne dormait pas non plus. Son sommeil était trouble par sa mélancolie, ses doutes et sa tristesse. Il se leva, s’essayait, prenait un livre, se releva, promenant son esprit dans l’appartement comme une marionnette. Subitement, sans raison, il s’avança près  la fenêtre.

Ses yeux se fixèrent et l’homme était pétrifié par cette fille qui était comme suspendu dans le vide. Des images dans son esprit, subitement, surgissent. « Non…” pensait-il « Non pas encore…Je ne veux pas… ». Il sorti de son appartement, traversa la rue ; au pied de l’immeuble, il frappa violemment  au porte d’entrée. Après 10 minutes, le concierge arriva et demanda pourquoi il frappe comme ça.

« Une fille veux mourir, maintenant » cria-t-il

« Mourir? Mais où ? Quel étage?

Après 2 secondes, « Dixième… Attendez…Quinzième fenêtre, peut-être »

« Venez, j’appelle la police » suggéra le concierge

« Le numéro de l’appartement, vite, les clefs…Vite » disait-il, en interrompant l’autre.

« Attendez…1015…Aie… ». L’homme avait pris les clefs et courait vers l’ascenseur. Arrivé au dixième étage, il couru vers la porte 1015. Il entendait rien. 

« Il y a quelqu’un » demanda-t-il Mais pas un bruit.  « S’il vous plaît, vous m’entendez ? Je vous ai vu. Je sais que vous voulez mourir » Toujours rien. « Je vais ouvrir la porte » reprend-t-il. Alors après avoir ouvrèrent la porte, il entra dans l’appartement. Il avança dans le couloir. « Il y a quelqu’un » Quand il ouvra la porte de la chambre, il resta à l’entré parce qu’il avait trouvé.

« Non. Ne bougez pas ; sinon…Mais qui êtes vous ? » cria-t-elle. Sam aperçu une silhouette mince habillée de blanc, aux longs cheveux noirs qui volés dans la pièce. Il ne pu voir son visage parce qu’elle ne se retourna pas ; Mais il l’y  devinait fin et doux. Elle semblait si fragile.

« Ok. Je reste ici » repris-t-il « …Mon nom est Sam…Sam Morrison. J’habite en face.

« Partez. Laissez moi seule » Disait-elle après un moment.

« Parlez moi. Quel est votre nom? »

« Laissez moi seule. Ok. » Disait-elle en pleurant.

« S’il vous plaît, comment vous appelez vous ? » redemandait-il en rompant le silence.

« Pourquoi ? Qui êtes vous ? » Hurlait-elle.

« Juste un homme qui s’inquiète pour vous. Dites moi votre nom ? »

« Mon nom… Appelez moi, Alice. Juste Alice »annonça-t-elle en pleurant toujours. Elle fixait encore la nuit. Sam était touché par elle. Il avait vécu cette même scène autrefois mais la fille était morte. Après un long silence, il demanda avec une petite voix :

« Pourquoi, seulement Alice ? »

« Quelle importance! ». Elle terminait ses mots quand ils entendirent des voix dans l’appartement. Alice semblait plus agitait et se retourna pour crier : « Laissez moi seule. Pitié! Partez! ». Sam aperçu enfin son visage. Il semblait sorti d’un film d’horreur. Personne ne pouvait restait insensible. Deux policiers arrivaient à la porte, Sam se leva pour les empêcher de passer. Il leur demanda de le suivre plus loin. Sam voulait s’occupait d’elle seul. Les policiers acceptèrent. Quand Sam retourna dans la chambre. Elle était toujours au même endroit, se tenant aux rebords de la fenêtre.

« Alice, c’est moi. Ne soyez pas effrayée… » prononça Sam. Alice se retourne encore. Elle voulait en finir maintenant.  « C’est si simple » se disait elle.

« Alice, parlez moi…Alice… Pourquoi voulez vous mourir ? » Alice resta silencieuse. Elle semblait perdue dans ses pensées.  « Alice ? » demanda-t-il « vous êtes plus seule. Je peux vous aider »

« Plus seule ? C’est faux. J’ai toujours été seule. Vous ne pouvez pas comprendre » disait-elle avec une petite voix.

« Alice, écoutez moi. Je vous aiderai ; je vous le promets… Descendez »

« Personne peut promettre ça ! »

« Moi, oui. Laissez moi comprendre…Venez » repris Sam « Non…Alice, ne faite pas ça !…Attendez…Attendez…Croyez moi. Je veux réellement vous aider, vous comprendre… Laissez moi vous aider. » Alice était perdu. Elle ne pouvait pas se décider. Quel combat en elle : en finir où vivre. Alice ressemblait à un animal sauvage qu’on voudrait attraper. « Venez » demanda-t-il en tendant son bras. Il essaya doucement de s’avancer vers elle. « Non…Non… » se lamentait elle. Plus Sam approchait en plus parlant, plus Alice perdait son devenir. Quand Sam fut à sa portée, il s’arrêta et l’a regarda un instant. Son regard l’a troublé au plus profond d’elle-même. Elle n’avait jamais ressentie ça avant. Elle le fixait comme pour chercher la pureté dans son regard. Cet instant dura une éternité. Sam lui pris la main et lui dit doucement « je vais vous aider ». Alice ne résista plus à Sam. Sa voix l’a soulageait. Il semblait si sincère. Alice descendu de la fenêtre, aidée par Sam. Ils se tenaient les mains dans les mains, se fixant encore l’un autre. Quand Alice se mis à pleurer, cet inconnu l’a serra dans ses bras. Il venait de sauver pour un temps cet ange déchu au paradis de l’oubli.   



 


Avec vos soins

 
 
 
posté le 27-04-2007 à 10:17:03

Welcome

Comme premier, je ne trouve guère de pensée intéressante. Par que je viens enfin de me féliciter pour le design.

En espèrant, m'installer à petit pas et durablement.


   
 








 


Avec vos soins

 

Thek  le 07-05-2007 à 11:22:36  #   (site)

Je vais juste de découvrirsmiley_id124454 et au cas où tu passerai encore. Merci et à Bientôt

etoiledusud  le 27-04-2007 à 15:45:37  #   (site)

c' est tout simplement SUBLIME tout se que tu ecrit (d'ailleur pardonne moi je ne t'ai pas dit bonjour ) et surtout bienvenu j'espere que tu ecrira encore de si jili chose car j aimerais te lire encore tient moi au courant quand tu mettras de nouveaux texte (si tu as envie) je te souhaite une bonne journee a bientot et encore smiley_id117184

 
 
 

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