Voyage au cœur de l’infini petit microsillon de l’être humain.
Quel dédale de couloir, de portes secrètes qui aboutissent à des impasses. Peut on arpenter toutes veines en un temps remarqué. Ce voyage demande bien plus d’attention pour toutes ses cellules qui s’agitent dans tous les sens. S’attiré les bonnes grâces de ces petites et minuscules cellules réside dans des courants multiples doux et délicats.
Entrant par un pore, véhiculant sur un ruisseau de sang bouillonnant et refauchant toutes des parois. Le vaisseau qui emporte avec lui, toutes les visiteuses aux yeux émerveillées traverse une gouttière vallonnée. C’est au carrefour d’une artère, il s’entrechoc avec un autre globule rouge. Quelle surprise ! Ces conduits détiennent en sein d’autres curieux. Devant tant d’étonnement, les deux vaisseaux semblent se diriger dans le même sens.
L’efflux entre les deux semblent parfaites. De minuscules bulles d’oxygène joyeuse, sérieuse, sensibles traversent les parois. Quel spectacle ! Pour l’occasion toutes l’artère rougie de plaisir. Et puis l’échange s’arrête brusque. Les deux vaisseaux progressant, entre dans le centre même de la vie. Les cellules deviennent lumineuses et surpris par l’immensité. Ce sanctuaire, aux parois tapissées par des milliards de cellules rouges vif compressées l’une contre l’autre. Mais quelle chaleur ! Tous les mouvement sont synchronisés pour la rivière sanguine coule jusqu’aux plus petites contrés humaines.
Mais pris par ce torrent, les visiteuses se perdent de vue et risque de chavirer à chaque battement. Tout contrôle est désespéré dans ses quadruples églises capsulaires. Quel voyage chaotique ! La masse moléculaire est si violente qu’il faut attendre la sortie artérielle pour espérer reprendre toutes communication. Et brusquement par l’ouverture de grandes lèvres, on peut entrevoir à nouveau une auréole d’un noir profond qui accueille tous les vaisseaux globulaires. Mais où sont toutes les visiteuses ? Loin de ce tumulte une première cellule colorée déambulait librement au grand désespoir de ces passagères en quête de rencontre. Oh une violente vague vient d’entraîner l’autre globule vers la paroi ventriculaire. L’oxygène semble intact. Décidément le système routier humain ne simplifie pas l’échange gazeux qui lui-même étant parfois prudent de manier doucement. Mais attendez pauvre voyeur que nous sommes, regardez ! le second globule rouge traverse la barrière de chair. Maintenant les visiteuses peuvent se reposer mais il semble qu’elle scrute l’horizon sombre. Qu’est-il devenu ? Il y a-t-il des chances dans ce labyrinthe où la cohue est sans relâche, s’entremêlant des milliers de cellules différentes. L’accueil paroissial étant plus féerique que les parois artérielles, nos visiteuses semblent déçues. La tapisserie est devenu plus austère, cependant animait une force omniprésente. La chaleur s’est évaporée au fil des centimètres pour fixé à une douce éclaircie.
Mais que ce passe t il dans cette enceinte?
Sur l’embouchure d’un tunnel, l’effort veineux énergique, à l’accoutumer semble doucement enrayer. De plus en plus, les petites cellules ne répondent plus échanges. De même notre globule rouge, frémit jusqu’aux moindre microsillons neurologiques, de cette anomalie au sein de son propre univers.
Soudain, l’alarme retentie précédent, un chemin ferrique humanitaire, surprenant toutes la voie sanguine. Cette dernière gesticule dans tous les sens, pivotant sur elle-même, se balançant de part et d’autres, se mélangeant à l’infini au point d’aucune d’elle conserve leur rang. Dans ce tumulte, le second globule ayant poursuivi son trajet, est entraîné, lui aussi, dans cette rafale. Le convoi blanchâtre, s’active au devant près au combat pour supporter leurs collègues face à de piètres étrangers. Quel combat se déroule sous nos yeux ? Des coups éclairs retentissent faisant trembler toutes les canalisations. Toutes la veine se colorise si vivement que la veine semble s’en excuser. Tous nos minuscules véhicules affolés, se replacent, attendant les free-signaux pour reprendre leur vie circulaire. Nous, pauvres observateurs tremblons quand de la brume gazeuse s’échappe de quelques pores. Nos visiteuses ont à peine repris leur esprit qu’ils sont secoués par un atome d’oxygène. Surpris, ils s’aperçoivent qu’à leur coté leur amis s’étaient frayés un chemin jusqu’à leur niveau. La cohue déversait de nouveau leur passe. Nos deux cellules de même avec multitude de plaisirs secrets. Pendant que l’univers s’impatiente, nos sourires lunaires apprécient à cette juste valeur cet instant où plus rien ne semble important à part eux-mêmes. Leurs parois se tapissent qu’une colorie puissante qui se suffit à contenter nos propres regards. Un épais tapis microscopique s’essouffle de leur flux sphériques. Au détriment de toute retenue, nos deux sourires s’évadent pour un temps imaginairement infini.
La voie féerique rampe au devant ses ennemies pour les recouvrir et les englobé au fur à a mesure. Quelques traces flasques se déposent sur les parois veineuses, nos loyaux défenseurs se couvrent d’un manteau éclatant. Les liens royaux transmettent le triomphe par leurs minuscules filaments. Tout l’ensemble du corps s’apaise au fur et à fur que les mots parviennent aux cellules. C’est ainsi que tout le flux véhicule avec force en se commotionnant sur les membranes libérées. Les sphères sont entraînées, s’entrechoquant l’un l’autre et nos deux sourires ahuries doivent regagnaient l’anonymat. Le temps de l’éternité s’était évaporé ainsi que leurs sourires, dans cette énergie humaine où les liens redeviennent l’indispensable devoir.
La féerique chorale accueillant en son sein de multitudes d’émotions sanguines aux devenirs incertains.
L’ignorance de leur prochain futur se ferait-elle encore ? Les visiteuses ne seraient le dire ? Pauvres cellules, du haut rang qu’est le notre, l’on s’attriste de les voir déambuler sans envie au milieu cette rivière. Dans tout cette charpente cellulaire aux réseaux rougeâtres, deux cellules aussi perdus qu’innocentes découvrent à leur dépend que leur destinée n’est peut-être d’un jeu de hasard. N’étant qu’un système cloîtré, une once de luminosité devenant leur corps et leurs esprits.