J'ai trouvé auprès de lui ce cahier délavé et déchiré ou les mots s'oublier d'eux-même (ci contre un tableau de Miro "la lune") Qui saurait honorifier obstinément ces éternels sorcelleries qui vous transpercent subrepticement, s’emparent de votre âme innocente, vous étreints, vous enrôle, vous entraîne tel un aveugle pour vous redéfinir à sa guise dans ce tourbillon maléfique ? Et vous, danseur, désorienté, déraisonné, désarçonné, tel ce pèlerin languissant irrévélé, vous conjugué au présent frugalement ces supplices cauteleux. Dérisoire sous entendus océaniques, déferlement, ostentatoires, infiltrations sinueuses, distillation inévitable et incessante de cet constellation atomique pudiquement oppressante…. Et lui, mystification, apprivoise vos esquilles de retenues, délie facétieusement vos contours, vous oscille lancement, vous chiffonne, vous détend, vous plisse, vous déplisse, vous replisse, d’une substitutions souveraine, vous aspire, vous engendre tel le créateur, vous reprécise, vous réécrit… Et vous, irrémédiablement désossé, souhaité, sollicité, invoqué, vous épié avec une clémence infinie, témoin résolument vaincue, enchevêtré, engouffré, hypnotisé, anesthésié, capitonné, jusqu’à excès, vous vous envisagé amplement au-delà du conditionnelle. Et vous, chrysalide nacrée, entrebâillement, que vous l’êtes, vers ce sacrilège perlée, d’emprise remarquablement ambitieuse vous vous y confondait… Et lui, artisan irréprochable, agile, précis, vous squeletise, vous calcifie expertement de ses aspirations, ce lunatique accomplissement de votre armature subjugué, vous stylise, vous parfaire, vous pastelle, vous guipure. Ainsi, ce délit absout, lui, il vous revalorise, vous ré-estime, vous hisse, vous promulgue, vous propulse allègrement, vous réadaptant dans cette conjoncture duplicative… Et vous, alliage obscur, résolument infiltré imbibé, traversé, envahit, par cet impérialisme éthéré comme ravagé, sinistré, vous désavouez votre évidence. Et vous, l’effervescence de l’application, vous décryptez symboliquement ses brumes hasardeuses, cristallisé ses desseins d’une teinture opaque. Divinement ainsi, vous, pincée d’acide attestant votre agrégation… Et Lui, Et vous, pèlerins cycloniques, restitution statutaire, amorçant l’ultime combustion rubisienne, l’avènement soleirique encense et démultiplie ces éruptions cellulaires, triomphe des chimistes sur l’hydrolyse. Et Lui, Et vous, pupille réactives, implosion de vos corolles successivement convoitées, témoignage de cette consternation moléculaire face à cet amalgame sphérique en création, vous vous diamentez. Epris de promulgation, épris que vous êtes enclavés de contraste lunaire, rigidité dans l’application, les émetteurs implacable, de vos louanges contestataires, de votre exaltations dans l’opposition, preuves obstinée de votre béatitude. Et Lui, Et Vous, subsides consciencieusement glorifiés, vous vous symbolisez…
Commentaires
Je rattrape mon retard de ces derniers jours...
J'aime toujours venir "chez toi".
Bisous.
J'ai une autre pensée: la douleur est égoïste et ne se soigne qu'avec une autre alternative. Mais laquelle?
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C'est un sujet vaste, il peut y avoir plusieurs alternatives, tout dépend de la douleur, ça peut aller de la fuite, à l'autopersuasion, à la morphine, à la mort et autres !
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Pourrais tu un peu plus te dévoiler ?
Y'a de jolis textes chez toi!
surprenant, on dirait du slam.. Bisous bonne nuit