Perdu dans ses pensées si précieuses, Clo émergeait de l’obscurité l’icône immaculée de son amie, et religieusement ses souvenirs de bonheur intense éclatèrent: le départ de l’amour quant à lui se recouvrait sous les cendres. Kate mit peu de temps pour traverser Londres, face à elle un portail en chêne dont l’ouverture serait soit sa joie, soit son malheur. Elle redoutait cette rencontre; ses yeux fixaient la sonnette en pensant que ce geste lui dévoilerai la douleur voire la soulignerait, qu’il lui suffirait de repartir pour que son cœur ne subisse pas encore cette épreuve mais elle raisonna ses réticences et posa ses doigts sur ce déclencheur.
Brusquement le doux visage de l’amour se transforma en un simple fauteuil beige. Et de sa voix, elle dit : « Kay…Elle est déjà là… ». Aussi enthousiaste que fut son esprit, une peur l’a pris en otage, ses doigts cramponnés sur l’interphone. Elle-même présentait un voile brumeux sur ces retrouvailles : aussi merveilleux fut-elles, elle ne pourraient enfouir encore la douleur de cette séparation. Triomphant sur ses peur et ses doutes pour un instant, Claudia fit pénétrait Kay dans l’immeuble. Son esprit replongea sous ce voile douloureux quand il du se résignait à acceptait que l’origine de la blessure apparaisse dans le vestibule. C’est un visage humidifié par des larmes chaudes qui regardé son hôte. Le silence s’installa, toutes deux se regardaient comme pour redessiner la silhouette que l’on avait oubliée. Une interminable face à face où la parole aurait été inutile, les mots n’auraient pu exprimer ces deux âmes plongeaient dans un coma. Nul ne pourrait expliquer pourquoi sans préavis des larmes seraient l’éclat éveillé qui brisa ce silence et déclencha ce geste d’amitié d’être l’une dans l’autre. L’étreinte honora une communion parfaite, une paix couronnée, un tableau aux couleurs apaisantes quasi religieuse, de leurs regards bénis, se joignirent leurs sourires presque soulagés. Pourtant une ombre inexplicable virevolté dans cette atmosphère devenu trop pesante. Quand Kate pénétra dans le living room, elle ne peut s’empêcher de fixer la cheminée où un candélabre était allumé. Ce si vulgaire bougeoir représentait un rituel que Claudia pratiquait avec une dévotion quotidienne : une flamme allumée pour honorer leur amour naissant.
« Ne dis rien, Butterfly »
Kate se retourna vers Clo avec un sourire tendre et les mots auraient étés inutiles.
« Je ne sais comment d’expliquer….Je ne sais si tu me pardonnera… » prononça Kate d’une voix douce, hésitante.
« Je sais. Cela fait longtemps, une éternité. J’espérais que tu reviennes, tu apparaisses comme aujourd’hui pour me dire que tu reste auprès de moi,. J’ai rêvé de nos retrouvailles, que ton départ n’aurait été qu’un cauchemar. … » sa voix change, elle succombe au doute
« Kay, mais tu restes avec moi, n’est-ce-pas ? »
« Je voudrais, mais je…Attend, ne répond pas… Ecoute avant…. »
Son visage, une pureté divine, de ses yeux perdus qui tentent de fixaient quelque chose pour ne pas se baigner, de ses doigts, l’un dans l’autre comme pour une prière désespérée, elle s’asseoir sur le canapé. Son esprit ne cesse de lui renvoyer des questions : Clo l’avait laisser partir, sacrifiant son amour, et respectant son propre refus. Elle savait qu’elle refuserait encore qu’elle resta à Londres pour la simple raison qu’elle connaissait son désir de vivre à Paris. Cependant, son rêve parisien n’avait nullement de sens, ses sentiments trônaient dans son cœur libérait. Et c’est en tant que femme d’un esprit libre que Kate voulait déclarer son amour.
« Kate, qu’as-tu ? Tu es si pâle. Ne soit pas triste, si nous oublions le passé… ».
Le silence se faisait de plus en plus troublant, révélant un mal aise douloureux. Et subitement, elle lui prononça ses simples mots :
« I love you, Clo… I know it now. You must are knowledgeable about my love. I want to live with you. Your butterfly wants to make happy every day. »(Je t’aime, Clo….je le sais maintenant. Tu dois le savoir. Je veux vivre avec toi. Ton papillon veux te rendre heureuse chaque jour)
Les mots lui venaient, les phrases se formaient à présent sans hésitation, une cavalcade libératrice
« My love, I want to share every minute with you, to share your sadness, your happiness, your desires, your problems. Don’t refuse this love, Forget the Frances. Please see your future life. One will live together; we will rent a flat, you will are able to paint the wall with the colours you want, you will paint some birds, some threes, some sunflowers, … And I work here. Claudia, my love, I offer you all my heart. I love you. I can’t live without you. I need you. I hurt you and I don’t want suffer you. Accept to live with me, to share your live with me… Claudia, say me you love me again. »
(Mon amour, I veux partager chaque minute avec toi, ta tristesse, ton bonheur, tes désires, tes problèmes. Ne refuse pas cet amour. Oublie la France. S’il te plait regarde votre avenir. On vivra ensemble, nous loura un appartement, tu pourra peinture les murs avec des couleurs préférées, tu peindra des oiseaux, des arbres, des tournesols….I travaillerais ici. Claudia, mon amour, je t’offre tout mon amour. Je t’aime. Je ne peux pas vivre sans toi. J’ai besoin de toi. Je t’ais fait souffir et je ne veux plus le faire. Accepte de vivre avec me, de partager ta vie avec moi…Claudia, dire moi que tu m’aimes encore)
Dans son élan, Kate dont l’esprit était serein, laissa quelques diamants coulés sur ses joues en tenant les mains de son amie.
« Butterfly, bien sûr que je t’aime. Kate, n ’en doute pas. Jamais. Mais Paris, c’est ton rêve, non ! Tu as appris ma langue pour vivre à Paris, non ! Et tu voudrais que je te laisse vivre avec moi. Kate, je ne peux pas te laisser faire….Regarde moi, tu mérites mieux….Kay, son esprit n’est plus serein. Je suis perdus parmi des souvenirs, mes doutes et mes souffrances. Et…. »
« My love » Kay posa sa main sur sa joue et de sa voix tremblante « Je ne peux plus vivre sans toi. Je ne comprend pas : Je mérite mieux! Je souhaite simplement être heureuse et à Paris, j’ai passée deux années de mon existence à regretter mon départ. J’ai repris espoir dans le seul et unique faite de te revoir. Comment te dire la joie que j’ai éprouvée quand tu voulais encore me revoir. Je me fiche de tout si tu es loin de moi. Regarde moi, Clo, dis moi que tu serais plus heureuse si je repartais ? »
Claudia ne répondit pas. Elle aurait souhaité lui affirmer ce souhait mais au plus profond elle, son cœur meurtrit ne pouvais se résoudre à la voir partir encore. Depuis son départ, Claudia était déstabilisé. Elle qui commençait à avoir de nouveau confiance en la vie, s’effondra aux portes de l’enfer. Cette présence lui donnait une force qu’elle-même n’aurait peut percevoir. Les souvenirs de son agressions toujours ensevelis jusqu’à lors, transperçaient son esprit : des simple formes rapides mais assez troublant, la fragiliser.
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Commentaires
Coucou ! Je suis contente de ton retour parmi nous et revoir ton blog.
Bisous et à bientôt.
Bonsoir
c'est un texte très beau merci de le faire connaître ! ! !
Bisou x x x
lilou24 (Marine)
t'es un garçon ou une fille ???
tu devrais te faire éditer, t'es douée..bisous