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Titre du blog : Saison D'Automne
Auteur : Thek
Date de création : 26-04-2007
 
posté le 20-01-2008 à 17:10:53

Clo and Kate Suite de la page 4

 

 

 

Le ciel témoin de cette scène aux apparaisse biblique, où ce doux Butterfly dont ses seules espérances la libérait, est brisait, ravagé par la peur et la douleur. Ce pauvre corps, symbole d’un ange, dont les ailes n’étaient plus protégés par la Sainte Divinité de la vie. Paralysé, kay semblait s’évanouir dans un paysage lunaire et incompréhensible: Où son rêve de bonheur s’enveloppait d’une couche épaisse de brouillard. Son esprit débarrassait de sa torpeur, elle saisit le téléphone, avec un ton aussi grave qu’elle prenait parfois, elle l’eut à peine prononcée une syllabe que l’homme annonce d’un ton sec: «J’arrive» et raccrocha. Ses yeux restèrent fixer quand soudainement le cliquet de la poignet de la porte se fit retentir dans le hall d’entrée. S’introduisant dans le salon, leurs yeux se posèrent sur ce corps inanimé, puis sur ceux de kate, effrayés, envahit par l’impuissance et le remord. Leurs visages sculptés dans un marbre d’une telle blancheur, rendaient l’inquiétude et la colère. Sans une parole, Chris, «Roses», s’approcha et s’abaissa auprès de Claudia; l’a mis doucement dans le creux de ses bras et aussi lentement se redressa, et l’a transporta dans sa chambre, toujours aussi lentement il la déposa sur son lit; avec sa délicatesse, ses mains redressèrent ce doux visage.

Cependant, soumis aux craintes, deux ombres silencieuses tentaient de s’apprivoiser: une tentative désespérait; Kate redoutait à juste raison, les pensées de Mum. Cette dernière tentait de contenir la colère qu’elle avait accumulée depuis son départ. Elle lui reproché la détresse mentale et physique de sa fille, dont l’éloignement fut plus qu’une tragédie. Et d’une voix tout aussi dévastatrice que son regard, Mum trancha ce silence afin de savoir si le médecin avait été prévenu. L’accusatrice ne fit qu’un signe affirmatif et sans pourvoir réagir, Mum l’a condamna à sa propre solitude. S’échouant sur la fauteuil, les larmes humidifia ses yeux perdus

kate

dans ce vide oppressant : d’une voix tremblante, elle récitait inlassablement des vœux aux résonances religieuses : « Tu ne peux mourir maintenant. Tu ne peux brisée notre amour. Tu ne peux brûlée ses lambeaux de vie, ces vestiges de votre passé….».

A coté de ce cachot, dans l’antre de l’incertitude, le crépuscule de cette âme semblait se soustraire au souffle ; Elle se dévoilait telle l’image d’une Sainte dont la sérénité se dessinait au regard de ses fidèles, un dernier don aux supplications constamment invoquées. Sous cette douceur neigeuse, se dissimulaient des présomptions aux reflets endeuillées: Sa respiration définissait les priorités. Une main maternelle s’était posée sur ce front assiégé par la tiédeur ; avec ce même geste de tendresse, cette main s’appliqua pour lui offrir un peu de fraîcheur. L’inerte propulsait des tumultes irréguliers et semblait émaner des bruissements tout d’abord étouffaient puis leur intensité s’intensifia. Quand leur regard se croisèrent leur inquiétude redoubla ; ils redoutaient que ce choc ne lui soit fatal. Elle avait déjà traversée de telle crise mais leurs origines leurs paraissaient anodins, parce que cela provenaient de raisons purement physiques mais aujourd’hui, le physique se mélangeait au mentale.

Sous un tumulte de klaxons, que Ian, son médecin et qui plus est un ami de Sam. Ce fut un visage grave qui se présenta sous le perron et par un geste vif, il se fit introduit dans l’immeuble. Kate tressaillit sous la brusquerie que fit la sonnette: machinalement, elle se leva, déambulant dans la pièce; Quand elle fut parvenu dans le hall, elle y vit Roses qui s’apprêtait à ouvrir la porte. A la vue de Kate, Ian se paralysa ; Ses yeux fixaient sur cette reve­nante, il entrevoyait l’irréparable. Il se souvenait encore des recommandations qu’il avait conseillées : « évitez tous ce qui pourrait la choquer émotionnellement. Soyez prudent, je pense qu’elle se souvient…». Quand son esprit se dégagea de sa surprise, il se précipita dans cet interminable couloir ; En pénétra dans la chambre, il eut point besoin de s’informer de son état, il pouvait de lui-même observer la défaillance de sa respiration et connaissait ses poussées fiévreux.

Le temps demeurait figer, plongeant les trois âmes dans un mutisme et l’immobilisation. Lorsque des battements d’ailes fient apparaître ses yeux sombres, ces derniers essayant de gommer les visages flous qui flottaient au dessus d’elle. Comme un souffle à peine percep­tible, puis tentant de nouveau à ce faire entendre ; Ils purent comprend le prénom de « Kate ». Si soudainement, le silence repris son règne, les regards se croisèrent, les consciences per­dues dans l’indécision. Et puis le silence devait affronter encore un souffle plus intense, hélas, il ne pouvait atteindre celle qui non loin, prostrée, attendait la résurrection humaine.

Rompant définitivement le silence et son état vaporeux, Claudia était résolu à revoir Kate, en dépit des avertissements de Mum et de Lian, qui souhaitaient un repos de guerrier. De son agi­tation, Claudia engendra un vacarme qui s’instruisit dans le couloir, envahit l’appartement et parvient à réveiller Kate de sa torpeur. A son de son prénom, Kate qui s’était résignée à s’éloigner pour la protéger, rompit sa promesse et s’engagea dans la pénombre vers l’antre de l’éveillée. Comme surgit du passé, Claudia lui était rendu tel qu’elle avait vu la pre­mière fois. Elle ne supportait plus ses maillons qui l’enterraient vivante dans ce tombeau. Le mariage entre le bonheur et l’espoir crée une source de vie presque indestructible. La mort peut paraître excessif, pourtant Claudia aurait sûrement raison en s’auto qualifiant de « morte ». Jugeant qu’il eut était plus inquiétant de lui interdire que le lui autoriser, l’union de ses deux âmes fût bénit et laisser à l’abandon de leur amour ; elles se voilaient sous des nuages de tendresse où les incertitudes, les réticences n’avaient point lieu ; un mé­lange s’opérait sous leur yeux, comme sous cette évidence, en cet instant, leur sentiments pouvaient enfin s’exprimaient ; offrant cette liberté pour conjurer leur souffrance du passée. Une main autrefois hésitante et lourde, kate dessine sa destinée sur ce visage de lumière, ôtant les flots de perles ruisselants, déposant la douceur de lèvres sur ces abîmes sèches. L’immortalité fit entrevoir que Butterfly pouvait reprendre cette envolée soutenue par son re­flet, qui peut dans cette unité parfaite peintre un archange éternel dans ce ciel neigeux où tout s’envisage avec plénitude.

Au coté du paradis retrouvé, dans le salon, les détresses de ses témoins contraints à cette décision, s’étaient rassemblés, se soutenant dans cette atmosphère pesante, quand le tintement de la sonnette d’entrée se fit entendre. Tom dont les angoisses se lisaient, ne peut les effa­cer au regard que fit Roses en lui ouvrant. Tranchant cet air confiné, ses premières pensées furent vouées pour son âme sœur, pour la mère qui émanée d’elle ; dans ses bras, l’angoisse l’envahit, succomba sous le poids qu’elle soutenait depuis son arrivée, s’effondra et ses larmes l’a libérèrent enfin. Dans sa tourmente Mum tenta de lui dire au sujet de kate mais elle ne peut que balbutier des syllabes incompréhensibles ; Roses consentit après quelques mi­nutes à annoncer le retour de Kate à Londres. Abasourdit, Tom serrait contre son cœur comme si ce geste pouvait le prémunir de sa détresse, comme si cette union de ses deux êtres pouvait à eux seuls anéantir les blessures ou leur amour seul, pouvait répandre le bonheur dans les es­prits. Cette expression de tendresse au sein même de cette brume chaotique, rejetait contre l’angoisse, des sentiments de réconfort et sema des grains de douceur et d’espoir sur les âmes. Transfigurait, Roses prononça ses quelques mots qui déchira la brume :

-         « Vous savez que ses souffrances ont pour origine l’amour qu’elle éprouve pour Kay. Nous ne pouvons pas lui en privé aujourd’hui. Pouvons nous à ce point la protéger : nous sommes témoin des ses souffrances et de sa détresse, Je ne peut pas lui entailler ses plais. Pourquoi s’inquiété alors que Kate veut être avec elle. Pensez que cette amour, si « Little Boy » n’en pas conscient, elle le porte en elle et Kate est l’unique personne qui puisse l’extraire afin qu’il puisse être une évidence. “Little Boy” pansera une grand part ses angoisses par ce simple fait.»

En espérant que ses témoins puissent souhaiter les mêmes vœux, Roses repris par des interroga­tions :

-         « Pensez vous qu’elle puisse vivre normalement sans notre affection ? Peut-on raisonna­blement penser que Claudia nous pardonnera si on décidait de l’éloigner de Kate ? Mum, souvient toi… Nous avons tous au fond de nous même une part qui souhaiterait s’épanouir… Je refuse qu’elle ressente…. De la voir se détruire… »

Tom par crainte d’un affaiblissement, s’était oppressé de déposer son “cœur brisé” sur le canapé ; Sentant la chaleur de sa peau contre lui, son esprit eu cette étrange idée, de s’ima­giner sans cette présence qui conjuguait ses jours, une déclinaison de bienveillance, de ten­dresse, de soutient, de confiance….; d’amour ; une source de vie dont l’écoulement sur sa pauvre existence lui suffise à lui définir sa raison de vivre. Rompant ses réflexions, il le questionna à son tour :

-         « Es-tu sûr que Kate souhaite réellement vivre ici ? Et quand bien même elle le souhai­terai réellement es-tu sûr qu’elle ne va pas s’envoler sans un mot, sans une excuse ? Nous souhaitons tous la même chose pour Clo. Quelqu’un peut-ils ne dire l’avenir ? »

C’est par un murmure plaintif que Roses s’exprima :

-         « Je me souviens que tu m’as exactement prononcé les mêmes soupçons.... Et pour mon grand désespoir, mes blessures rythment mon quotidien. »

D’un murmure griffée, soutenu par la tendresse de son bien aimé, la bienveillante harmonisa par ses paroles ce départ rougeoyant :

-         « Les senteurs de tes souffrances ne peuvent s’harmoniser avec ses odeurs de moisissure de ton passée. Ses senteurs dont tu lui prêtes, n’ont point laissées de trace. Roses… »

Les mots s’entrechoquaient dans son esprit, il n’eu point le courage de soutenir cette voix calme et pesée malgré ses pincements plaintifs, mais au sein de ses désirs, il rêvait inlassa­blement cette quête d’amour éternelle, de cette étrange affection qui dentelées ces cauche­mars, étrange amitié aux horaires figeaient qui diffusées son parfums avec une grâce peu com­mune, s’enquérant par un sourire sincère, du devenir de cette fée de nuit. Cependant, il n’eu point d’adieu quand un souffle venteux emporta avec lui cette feuille aux reflets jaunies.


Comme un coup violent de cymbales, la voix de Kate figea les âmes dans cette profonde réalité.

-         « Claudia s’est endormie. » Les regards se posèrent sur l’intruse, pourtant elle re­pris sans un trouble. « Je sais que ma présence vous incommode, que vous pouvez à juste raison, me soupçonner mais j’ai la firme intention de vivre à Londres et d’aimer Clo si tel est son désire aussi longtemps que la vie me portera. Cet éloignement fut le choc qui me permit de m’opposer à moi-même, de cristalliser mes souffrances, mes refus… Celle que vous connaissiez n’est plus, mes envies, mes souhaits d’autrefois se sont effaçaient pour d’autres, pour un seule : être avec Clo.»

La conjurée s’était défendue par une fermeté qui laissa un froid glacial autant qu’ôtèrent les dernières traces qui résidaient dans les souvenirs.

-         « Clo a toujours eu une santé fragile mais …. Ses traces sur la peau et je ne sais pas… » Interrogeant avec un ton agacé, Kate reprit : « Quelque peut-il rompe son silence pour expliquer ? »

Sous le même ton “Roses” se proposa :

Assis auprès de Chris, Kate défaite et pensive, n’avait pas encore envisagée une telle situa­tion. Son anesthésie qui paraissait être un bien pour que Clo puisse se reconstruire en dou­ceur, semblait devenir de plus en plus précaire. Cependant tous étaient conscients que l’iné­vitable s’établissait.

Il existe parfois des fuites inexplicables ou au contraire trop explicite pour que l’on puisse les soutenir d’avantage. La nature humaine est une source inépuisable d’incompréhension mais dans cette instant, Kate n’eut point envie de proférer les reliures soudant le coffret des tourments du cœur et de l’âme. Les êtres qui se ressemblent, s’assemblent dit-on, tel pour­rait illustrer la devanture de ce livre dont la réalité s’étale sous nos yeux. L’énigme que la timidité de Sam qui se brodait avec un doigté surprenant à leurs yeux, restait sous les pé­nombres des impressions aussi imaginées que sous-entendues. A par son meilleur ami, Lian dont l’esprit lui avait été éclairé et Mum dont les convictions pouvaient se confirmer, Sam, le bienfaiteur, s’unissait de lui-même auprès des ses cauchemars. Ces deniers l’avaient façonné, sculpté dans une pierre de mabre ce qui le rendait ses expressions d’une froideur inouïes don­nant lieu à de remarquables desseins aussi inouïs que qu’étonnant. Les amitiés ne puent être que sincères, de par le faite que l’usage d’un sculpteur pour adoucir les traits fut obliga­toires.

Il n’eut point d’accalmie, aucun raisonnement qui ne fussent soumis pour satisfaire les uns et comblée l’autre. A peine le claquetis des gouttelettes s’échouant ses les vitres concevait une sonorité d’une sensibilité qui ne troublera point les hôtes, cependant, à peine les tam­bourins ayant remplaçaient les clochettes de pluie qu’ils dus soudainement trompés leurs inti­mités. Les rafles imposaient désormais ses dessins éphémères sur les vitres et dont la lumières rougeoient des lampadaires accompagnaient les tracés, Pourtant, sans préavis, une ombre se superposa, influençant l’intérêt vers lui, ce qui les interrompis dans leur courses du de­venir. Dans ce mi-clos, l’arrivant demeurait silencieux dans l’embrasure de la porte, néan­moins ne sachant quoi attendre de ces regards, il les observait avec une même intensité scru­tant les moindres signes qui pourrait le contraindre à savoir sans qu’il s’instaure un dia­logue, ravageant la sérénité de son esprit ; Mais intensité s’accru aux vus de ce visage qui se démarquait de ce tableau familier, un visage jauni par le vieillissement imposé, il souffla la pellicule pour imposer le visage dans son quotidien. Assujetti à l’accomplissement du sa­lut, anéanti par une gaucherie, il ne su s’exprimer. Il balbutia quelques mots, entremêlant les voyelles et les consonnes, il du se résoudre à accepter la voix de Kate pour le sauver de cette noyade. Sa quiétude eu raison de son trouble, ne sachant que peu soutenir les paroles, L’expression faciale eu autant de traductions que ceux verbales : il prononça avec un enthou­siasme ravalé « Je me suis heureux pour elle. » en prenant place sur le fauteuil faisant face à la fenêtre. Que l’un fut rassuré ou l’autre point, que l’un se satisfasse ou l’autre point, il n’eu nul doute que tous devaient et ceci dans un laps de temps très court, signer cet vic­toire imposée.

Un si lointain carillonnement trébuchant contre les gouttes qui eux-mêmes s’efforcées de sillonner dans ce velours étincellement, eut ses effets auprès de nos convives : en effet l’­horloge monacal indiquait neuf heure et jusqu’alors aucun d’eux eut l’idée d’éponger leur faim. Un fait d’une rareté pour qui connaissent certains membres et à fortiori Mum. Si les êtres s’entreboitent ensemble avec parfois une telle simplicité, il faut considérer que chaque individu possédant des capacités aussi différentes et qu’utiles pour les autres. Et si les ca­pacités ne révèlent comme un don souhaité avec avidité, ils sont une source de profit incon­testé. Vous ne pouvez vous imaginer comme parfois un être humain peut paraître une fée et ac­complir les devoirs avec magie. L’aiguille de la même horloge indiquait à présent neuf heures vingt quand nos âmes désarmées déposèrent leur présence autour de la table de séjour. Entre eux les sollicitation du repas, Tim, Sam et Chris s’opposaient avec une quotidienne habitude dont les levées linguistiques ne s’effrayée guère que les oiseaux de passage. Les cris, les ex­clamations, et quand on pouvait entendre les voitures, c’est que l’interrogation fut de mise. Et ce protocole quasi parlementaire était sur les points les délicats de la politique, si bien que ceux qui aurait entamés leurs remarques ou leurs réprimandes le continués le soir même. Et dire que certain pensaient que la politique semble s’amuser que leur propres créateurs !!! Soit les discordances n’avaient pas maintenu une paix durable cependant autant les amitiés furent vainqueurs autant les postes des opposant restaient à leurs emplacements.

Les yeux ne furent point troublés au contact de ce noir intense dont seules les lumières, pieux chevaliers des rues, pour faire apparaître une sensation de pénombre. Avec une remarquable continuité ou application d’une rigidité curieuse, le regard dégageait, d'une lenteur insensible les doigts puis la main et viens enfin les membres qui renaissaient à leur tour ; Sous l’influence de l’esprit rééquilibrant les données, laissent les ouit compléter son rapport. Ainsi, où que fusse la conservation, qu’elle fût intéressante ou point du tout, le silence s’imposa de lui-même, néanmoins qu’il fut un témoin émouvant, il délassa son devoir aux réjouissances. Comment pourriez t-on de nos yeux si étrangers, comprendre et expliquer qu’une absence, une éternité de deux ans puisse s’être effacée avec une conviction sincère, aussi rapidement ? Un conteur avisé qui aurait eu vent de cette image, n’aurait eu point besoin de décrire une autre fin à ce conte.

 

 

 

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